TUC’Ettes : Alain Demolis, «L’avenir c’est le rugby féminin »

TUC'ette equipe
Originaire de Paris, Alain Demolis est venu à Toulouse pour le travail à la fin des années 80. Après l'avoir pratiqué durant sa jeunesse, cet amoureux du rugby est aujourd'hui l'entraineur des TUC'Ettes mais aussi le président du rugby touch à Buzet sur Tarn

Pouvez-vous nous présenter l’équipe féminine du TUC Rugby ?

«Nous sommes une équipe jeune. La section féminine a été fondée il y a 3 ans. Nous sommes quatre encadrants : Jane qui entraîne avec moi, Mickaël, adjoint terrain et Vincent notre soigneur. Le groupe vit bien. Le TUC brasse énormément de joueuses. On a des joueuses cadres, des universitaires mais aussi des étrangères avec une moyenne d’âge assez jeune de 20/22 ans.

Notre faiblesse repose sur le fait que tous les 2 ans, l’effectif se renouvelle car les filles finissent leurs cursus universitaires et s’orientent vers d’autres univers.»

Quel est l’évolution de la section en 3 ans ?

«La première année, nos filles ne souhaitaient pas de compétition, juste du loisir. Certaines pratiquaient le rugby en université ou en club mais c’était assez hétéroclite. La première année a permis de structurer le groupe. Lors de notre deuxième saison, nous avons débuté la compétition en territorial à 10. J’ai alors remarqué une grande évolution dans notre groupe. Sur la saison, on a comptabilisé seulement 2 défaites. Malheureusement, à cause du Covid, tout a été stoppé le 8 mars. Depuis, aucun match n’a pu être joué. »

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Pourquoi s’être orienté vers le rugby féminin ?

«J’ai pratiqué le rugby durant toute mon enfance et rapidement je me suis orienté vers le poste d\’entraîneur. J’ai été le président du club de Saint-Suplice sur Tarn. Ensuite, j’ai été le responsable de l’école de rugby de Montastruc la Conseillère. Puis je me suis orienté vers un autre rugby, le rugby touch. Il se joue à 5, mixte, c’est un jeu que j’aime. J’en suis le président à Buzet sur Tarn. Il y a 3 ans, on m’a proposé de monter une section féminine au TUC, le projet m’a plu. Aujourd’hui, j’ai beaucoup appris à leur contact, c’est une tout autre manière d’entraîner. par rapport aux garçons, les filles sont davantage dans le dialogue. Elles ont besoin de comprendre l’intérêt d’une action avant de la réaliser. Il faut être davantage à l’écoute. »

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Comment gérez-vous la situation actuelle ?

«C’est assez compliqué de garder le rythme et la motivation. On essaye au maximum de se retrouver autour de différentes activités. Deux fois par semaine, Jane organise des entraînements en visio, cela permet de garder le contact. Les entraînements ont lieu le samedi après-midi. Sur un effectif de 40 joueuses, on réussit à en réunir une quinzaine. Au niveau du championnat, plusieurs solutions sont envisagées. Première option : une reprise début mai, avec plusieurs poules de quatre. Deuxième option : un championnat sur un mois en juin, avec des matchs secs.»

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