Réunis dans la salle du Sénéchal à Toulouse, les intervenants présents ont rappelé l’importance du sommeil dans le quotidien d’un sportif, lors de la semaine de la prévention. Bien aménager ses heures d’entraînements afin de bien dormir cela ne suffit pas. Dans leur quotidien, les sportifs peuvent malgré une routine bien établie se créer de nouveaux troubles du sommeil et cela peut s’expliquer de différentes manières. Ici, il s’agit bien de faire de la prévention et alerter, on ne le dit jamais assez souvent, du coté néfaste des écrans sur notre corps. 1h30 avant de se coucher, on dit stop aux écrans. Alors bien dormir, c’est un peu le but de tout le monde. Qui ne rêve pas de passer une bonne nuit de sommeil ? Et ça, les commerçants l’ont bien compris.
Aujourd’hui, la substance pour aider l’endormissement à la mode, c’est le CBD. Or, il n’existe pas de réelles études qui démontrent ‘efficacité du CBD sur la santé. La prise de substance est bien répandue et peut parfois s’avérer bénéfique. En tant qu’effet placebo dans un rituel comme prendre une tisane avant de dormir peut aider l’esprit à créer un mécanisme d’endormissement une sorte de rappel qu’il faut maintenant aller dormir. « Mais attention aux prises de substances, il y a toujours une contrepartie », rappelle Matthieu RUIZ. Le danger des prises de substances s’étend aussi à la jeunesse mal renseignée et non sensibilisée, voyant les sponsors toujours en quête de vendre toujours plus à grand nombre. « Quand on a un cycle régulier on n’a pas besoin de ça quand on fait du sport. Ce sont surtout les écrans qui nous empêchent de dormir. », explique la nageuse Assia TOUATI.
La recette miracle ? Simplement une bonne alimentation, pas d’écrans, une température ambiante avoisinant les 18 degrés, une sieste ne dépassant pas 20 minutes. La sophrologie, l’auto-hypnose, la relaxation sont aussi des outils pour arriver à trouver une bonne qualité de sommeil. Alors n’ayez pas peur de vous faire aider par un spécialiste car rien ne vaut une bonne nuit de sommeil.
La consommation virtuelle une mauvaise dopamine
« La vraie vie c’est pas les réseaux », une phrase que nous lisons partout, mais qui a encore du mal à devenir une réalité dans les esprits. Dans la salle Barcelone, les échanges ont fusé entre Major Mouvement et Princesse Périnée. « La dopamine créée par les réseaux sociaux est mieux qu’un orgasme ou encore que l’alcool, explique Major Mouvement, pareil pour Netflix. On créé une addiction, parce que tu veux débrancher ton cerveau. Pourquoi te faire chier pour avoir une moins bonne dose en faisant 40 minutes de sports. ». Expert des réseaux sociaux, ce dernier décrit une triste réalité, la dopamine des réseaux sociaux est bien plus accessible et plus rapide que d’autres stimulateurs. Pourtant, cette dopamine n’est pas réelle ni réellement bonne pour nous. La consommation virtuelle au détriment des vrais rapports humains, ne nous rendrait pas plus malheureux au final ?
Princesse Périnée rappelle également l’importance des relations et l’investissement qu’on y met dedans. « Lorsque l’on est polyamoureux, c’est compliqué. Tu mets autant d’intensité dans chaque relation. Ça demande du temps et de l’intensité ». Il est important de comprendre le lien relationnel et à l’ère numérique où chacun a l’impression de connaître la vie et donc les personnes sur les réseaux, et bien nom. Pour la créatrice de contenu, « Je ne suis pas votre amie? Je vais me familiariser avec ce contenu mais la réalité là-dedans c’est une relation qui ne va que dans un sens. ». Il faut prendre conscience que les gens qui nous parlent en réalité, parlent face caméra. Et si on a l’impression qu’il s’adresse directement face à nous, on ne les connaît pas pour autant.
Les réseaux peuvent avoir de bons côtés mais connaissent aussi beaucoup de limites aux bien-être. Si les réseaux peuvent aider à faire passer de beaux messages, vaincre le harcèlement, motiver et rassembler ceux qui se sentent exclus, cela peut aussi nuire à notre santé mentale et nous renfermer encore plus. Alors cette jolie vitrine que l’on va contempler chaque jour pour avoir notre dose de bonheur et nous comparer à l’incomparable ne nous rends pas heureux. Il faut prendre du temps pour soi. Privilégiez un contact direct avec les gens qui vous entourent.
Le mot de la fin
Alors n’hésitez pas à vous écouter, adoptez une bonne hygiène de vie, occupez vous de votre santé physique et mentale et soyez un peu égoïste. Car si ce terme est souvent utilisé de manière péjorative, pour soi c’est primordial pour son bien-être. Dans un crash d’avion, il faut d’abord mettre le masque d’oxygène sur soi avant de pouvoir aider les autres.