« Etudiant en master de Sociologie des Organisations et de l’Action Publique, après avoir obtenu une licence d’histoire et une licence de STAPS Management du Sport, je pratique des sports de combat depuis petit. D’abord le judo, discipline dans laquelle je suis ceinture noire, puis plus tard la lutte et le sambo. Président et entraîneur du TUC section lutte, j’interviens aussi auprès des Universités de Toulouse et de l’AS du collège du Mirail. »
Mais en quoi consiste le sambo ?
« Le sambo est le sport de combat de l’armée russe, il est divisé en trois styles :
– le sambo sportif, forme de judo originel à base de projections et de clés articulaires,
– le sambo combat, proche du MMA,
– le sambo défense, qui se rapproche du Krav Maga
J’ai débuté la lutte à l’Université à 22 ans alors que je commençais à me lasser du judo qui devenait trop restrictif sur le règlement des techniques autorisées. J’ai ensuite découvert le sambo sportif par hasard lors d’une compétition de lutte, la licence fédérale autorisant la pratique des deux disciplines. Ces deux formes de sport de combat permettent une grande créativité dans la pratique, c’est probablement ce qui m’a fait adhérer aussi rapidement.
En plus de me former à l\’enseignement de la lutte en parallèle de mes études, j’ai participé à plusieurs championnats de France fédéraux et universitaires dans les deux sports. En sambo universitaire (uniquement sportif) j’ai remporté deux médailles de bronze et un titre de champion de France cette année. Le dispositif des Sportifs de Haut Niveau de l’UT2 permet de faciliter la conciliation des études et de l’entraînement en proposant un soutien scolaire si nécessaire et une flexibilité sur les dates des examens, dont j’ai pu bénéficier au titre de sportif de bon niveau universitaire.
Concernant l’entraînement en lutte et en sambo, il est similaire à ce qui se fait dans les sports de combat de préhension. Travail technique au sol, puis travail technique debout, avant de passer aux combats plus ou moins intenses selon le moment de la saison, en fonction des compétitions. Une grande partie du temps est aussi allouée à la préparation physique, surtout pour la lutte qui est très traumatisante pour le corps dès lors que l’on pratique la compétition.
Actuellement j’envisage de devenir professeur d’EPS, ce qui me permettra de continuer à enseigner le sport et de développer la lutte UNSS au sein de mon établissement d’affectation. En attendant je continuerai de promouvoir ces sports auprès des jeunes et des étudiants afin de développer la section lutte du TUC. Pour l’année prochaine, le plan sportif personnel, j’entends performer en sambo sportif, mais aussi sambo combat, aux championnats de France fédéraux, si la situation sanitaire le permet. L’objectif est d’intégrer l’équipe de France.
Le confinement a été difficile car il est intervenu juste après le championnat de France universitaire au cours duquel je me suis blessé à l’épaule, donc je n’ai pas pu me soigner correctement ni conserver un pratique physique suffisante. Il a aussi était le temps des mauvaises nouvelles sportives avec l’annulation du championnat de France de lutte féminine de mes élèves à l’île de la Réunion, et l’annulation du championnat du monde universitaire de sambo auquel je devais participer. »