Sur la trace de…Sandrine Cébrian, une arbitre et ancienne joueuse de volley-ball

Volley
À 47 ans, Sandrine Cébrian est une passionnée du volley-ball. En plus d'y avoir joué pendant plus de 30 ans, elle arbitre au niveau national garçon depuis 15 ans. Dans cette interview, elle nous raconte son parcours et ses passions.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Sandrine Cébrian, j’ai 47 ans. Je travaille au service informatique retraite de la MSA, la sécurité sociale agricole. En parallèle, je suis membre du conseil d’administration et co-trésorière des spacer’s volleyball de Toulouse depuis maintenant 5 ans. J’ai pratiqué ce sport pendant plus de 30 ans et j’y ai mis fin il y a maintenant 2 ans. De plus, depuis une quinzaine d’années, je suis aussi arbitre de volley pour les garçons. J’ai pendant longtemps arbitré au niveau national et aujourd’hui j’évolue au niveau régional. Pour finir, je réalise chaque année de nombreuses formations d’arbitrage au sein de cette section du TUC. C’est un domaine que j’affectionne particulièrement.

Comment est venu votre passion pour l’arbitrage ?

Après avoir pratiqué le volleyball pendant de nombreuses années, je me suis orientée vers l’arbitrage. C’est quelque chose d’indispensable dans le monde du sport et je trouve ça fascinant. Ce que j’aime particulièrement, c’est le fait de faire en sorte que chaque match se déroule parfaitement. L’important dans ce domaine , est de savoir se faire respecter pour éviter tout débordement. Le plus compliqué quand on débute, c’est de ne pas hésiter à distribuer les cartons. En effet, seul le capitaine de chaque équipe a le droit de parler à l’arbitre et si on laisse d’autres membres d’équipe contester, on se retrouve rapidement dans une situation inconfortable.

Quel impact a le confinement sur vos activités ?

Au niveau professionnel, je suis en télétravail à 100% lors des confinements. J’ai eu la possibilité entre les deux de pouvoir aller travailler en présentiel deux à trois jours par semaine. Au niveau sportif, tout est en « stand-by », tant au niveau de l’arbitrage que des formations. Depuis le confinement, seulement les matchs professionnels de ligue A sont encore joués. Lors de ces matchs j’ai la chance de pouvoir faire partie de la table de marques. Néanmoins, depuis le début de la saison, je n’ai pu arbitrer aucun match.

Que pensez-vous de la visibilité du sport féminin ?

En tant que femme dans un monde d’hommes, je constate une différence énorme entre les hommes et les femmes. Le volleyball féminin est très peu médiatisé. À Toulouse, les clubs pros de volleyball sont essentiellement masculins, pour trouver un club professionnel féminin il faut aller à Béziers. Encore aujourd’hui, aucune grosse compétition féminine n’existe en France. Concernant l’avenir des femmes dans le volley, il est encore dans l’hombre. C’est dommage car il y a de nombreuses jeunes joueuses prometteuses mais les moyens mis en place sont encore trop fragiles.

Quels sont vos projets pour les années à venir ?

Durant les prochaines années, je souhaite continuer l’arbitrage mais seulement au niveau régional. En effet, cela fait quinze ans que je parcours la France tous les week-ends et aujourd’hui j’aimerais limiter mes déplacements à 1H/1H30 de mon domicile. Concernant le TUC, mon objectif est de continuer voire intensifier les formations d’arbitrages. C’est un domaine où je suis épanouie actuellement.

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