Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Laura Gautier, j’ai 28 ans et je suis conseillère en gestion de patrimoine et présidente du TUC Triathlon depuis 2 ans. Je suis entrée au TUC en 2017 au sein du pôle entraîneur. J’ai pratiqué de nombreux sports tels que le rugby, le handball, l’équitation ou encore la gymnastique. Néanmoins lors de mon arrivée à la fac, c’était compliqué d’allier sport collectif et études. C’est à ce moment-là que j’ai commencé la course à pied. Je me suis orientée vers le triathlon au moment où je suis entrée dans le monde professionnel.
Quel est votre rôle en tant que présidente ?
Mon rôle est principalement de représenter le club au sein des différentes instances . Je partage les tâches administratives et budgétaires avec mon secrétaire, Frédéric Bellanger, et mon trésorier Bastien Hauchard. Nous nous occupons principalement de toute la partie administrative, du renouvellement des licences, demande de subventions et organisation des différentes réunions et tâches à répartir entre les pôles …Mon rôle est aussi de consolider nos liens avec la ligue Occitanie, le TUC Omnisports ainsi que les différents clubs.
Quel impact a eu la crise sanitaire sur vous ?
Nous avons dû nous adapter face aux différentes mesures prises par le gouvernement au fil des mois, tant au niveau des entraînements qu’au niveau des stages. Chaque année notamment, en septembre a lieu notre Triathlon, le Triathlon de Toulouse qui rassemble entre 2 500 et 3 000 passionnés. L’organisation de ce week-end, qui nous permet tout d’abord de faire connaître notre sport, est également essentielle afin de faire perdurer notre club, puisque c’est en partie grâce aux bénéfices du Tdt que nous pouvons continuer de développer nos projets L’annulation de notre épreuve en 2020 a bien entendu été un coup dur, mais l’équipe d’organisation du Tdt n’a rien lâché et vous donne tous rendez-vous en septembre 2021 pour une épreuve qui s’annonce exceptionnelle.
Au niveau personnel, je continue à m’entraîner dans l’espoir que les compétitions puissent reprendre rapidement.
Que pensez-vous de l’essor du sport féminin ?
À l’heure actuelle, les mentalités sont en train d’évoluer. Le triathlon a été pendant longtemps vu comme un sport masculin, mentalité qui est en train d’évoluer au fur et à mesure, et notamment grâce aux nombreuses actions menées pour le développement de la pratique féminine.
Dans notre pratique par exemple, on recense 20 à 25% de filles parmi les licenciés au niveau national et 32% au sein du TUC. À notre échelle, on a mis en place des entraînements spécifiques pour les filles ainsi qu’une réduction sur le prix de la licence pendant quelques années. Nous avions pour cette année de nombreux projets (journées, stages 100% féminins) qui malheureusement ne pourront pas voir le jour cette année suite à notre diminution de budget, mais nous continuons par d’autres actions à plus petite échelle le développement de notre section femme.