Open’sport : et si on parlait de l’escrime ?

Escrime
Rencontre avec Olivier Doumenc, maître d'armes qui a accompagné nos tucistes en compétition internationale d'escrime à Colmar. Parmi eux, Axel, adversaire de Yannick Borel, champion de France d'escrime.

Pour que vous soyez parés pour Paris 2024 et pouvoir vanter vos connaissances sur un des sports les plus anciens qu’est l’escrime, vous êtes à la bonne page ! En pleine immersion au sein d’un entraînement d’escrime, nous avons pu échanger avec Olivier DOUMENC, fervent passionné d’escrime depuis le plus jeune âge.

En bref, c’est quoi l’escrime ?

Quand nous pensons à l’escrime, nous avons cette image de duel d’épée, typique de l’époque des mousquetaires. C’est en 1900 que l’épée se redonne une jeunesse en devenant une discipline olympique à part entière. Il s’agit d’un véritable sport de combat, au même titre que le judo, la boxe, qui s’inscrit parmi les arts martiaux.

Fact 🤫 : Le dernier duel date de 1967 entre le maire de Marseille : Gaston Defferre et le gaulliste René Ribière, par divergence d’intérêts.

Quelques règles de compétition

Pour ce qui concerne la compétition par équipe, elle se compose de 3 tireurs sur un relais de 5 touches. Chaque tireur rencontre son adversaire. Le premier combat s’achève lorsqu’une équipe marque cinq points. Le deuxième combat lorsque l’équipe marque 10 points. Ainsi de suite jusqu’à 45 points, soit un total de neuf combats.

Le TUC Escrime, un club formateur de futurs champions

Cette compétition représente une grande opportunité pour Axel. Il nous témoigne son expérience : « les trois premières minutes j’arrive à tenir tête, ça se passe bien, j’arrive à gagner mes duels. C’est qu’après qu’il a accéléré et la, on voit qu’il y a un écart de niveau assez grand . C’est une expérience exceptionnelle. Il a été sacré 5 fois champion du monde et aussi champion olympique par équipe. C’est une chance. »

Un sport plein de valeurs mais peu médiatisé

Ce qui est dommage avec ce sport, c’est qu’il est peu médiatisé. Il est vrai qu’il s’agit d’une pratique visuellement moins stimulante que le foot. On ne peut pas se rendre compte de la rapidité des gestes, de l’intensité physique que ça requiert, de la précision, de la technique. Comme Manon nous disait « on ne dirait pas qu’ils bougent beaucoup comme ça. Ca à l’air d’un sport très compliqué. Quand ils finissaient leurs manches, ils avaient l’air super fatigués. C’est un sport très subtil au final. J’avais l’impression que je n’avais jamais vu de l’escrime alors que j’en avais regardé à la télévision. Quand on voit de l’extérieur, chez soi, on a l’impression que ça ne bouge pas. »

Bien que quelques grands noms ressortent et soient connus du public, la médiatisation de l’escrime reste un sujet pour lequel beaucoup de clubs luttent. Dans l’objectif de faire connaître ce sport aux valeurs essentielles telles que le respect des règles, la persévérance, le respect et la maîtrise de son corps.

C’est un sport de justesse. Comme le disait Maître DOUMENC : « on attaque, on contre-attaque, on temporise, rien n’est fait au hasard ».

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