Le corps de la femme, ce temple … complexe – Partie I

Ce mois-ci, nous nous attaquons au grand damn des femmes.

La trahison de leur propre corps ! Non je plaisante, ne vous offusquez pas, avoir ses règles et donner la vie c’est génial !

Le corps de la femme est très complexe et de ce fait plus fragile et en proie aux changements d’humeurs. En effet, et notamment parce que la femme peut donner la vie, tout un système est en place pour cela, comme vous le savez tous. Nous allons commencer par le commencement ici et je vais vous parler de comment réussir à concilier règles et sport. Alors c’est parti ! “Ca y est j’ai mes ragnagnas”, “Les anglais débarquent”, “La rivière rouge” , peu importe comment vous les appelez, toutes les femmes sont à partir d’un jour confrontées aux RÈGLES ! Encore une fois comme pour tout, toutes ne le vivent pas de la même manière. Certaines les ont justes et doivent se protéger, d’autres ont des bouleversements hormonaux, la poitrine qui gonfle, des boutons, des douleurs utérines, des migraines, des insomnies… je ne citerai pas tout on peut continuer longtemps ! Bref, tout ceci n’est pas si anodin, ni une petite partie de plaisir pendant ces quelques jours.  Alors évidemment, je ne vais pas vous dire que le sport peut tout résoudre ! Mais par expérience (je parle seulement de la mienne ici, je n’engage personne d’autre), cela aide à mieux vivre cette petite période ingrate. Étant moi-même sujette à de fortes douleurs, des migraines, les hormones qui déconnent (excusez-moi de la familiarité, je n’ai pas d’autres mots qui permettraient de le décrire), cela fait maintenant quelques mois que je pratique du sport à haute fréquence. Alors bien évidemment, je ne vous dis pas de faire comme moi ! Mais auparavant lors de mes règles, je faisais comme beaucoup, en foetus sur le canapé avec une bouillote sur le ventre, un cachet et attendre que ça passe (quand ça voulait bien passer !). Et bien sûr, je n’allais pas à la salle ! Sauf que depuis que j’ai commencé le sport à cette fréquence, je n’ai que pu faire le lien avec le fait que je vivais beaucoup mieux Dame Nature. Je m’explique : régulation de mon humeur de part le fait que je me défoule au sport et que je fatigue le corps, plus de migraines, et surtout les douleurs utérines qui me pliaient en 4 avant ne sont plus qu’une sorte de pression complètement supportable. Alors oui je ne vais pas vous dire que c’est évident de se motiver à y aller et il faut savoir accepter également qu’on sera peut-être moins performantes sur nos séances que quand notre ovule ne décède pas ! Donc Mesdames, souffrir telle des warriors en silence, se médicamenter et s’enrouler tels des nems dans notre plaid peuvent effectivement rester des solutions ! Mais l’efficacité reste douteuse face à ses douleurs et ses humeurs sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle ! Ici malheureusement pas de recette miracle, tout est question de MENTAL ! Réussir à se mettre en tenue et enfiler ses baskets quand on a juste envie de dormir et même parfois de pleurer (Oui Messieurs, nous ne sommes pas forcément bizarres tout le temps, desfois nous ne faisons pas exprès ..!), c’est là le premier pas et la première victoire ! Faire du sport va en plus permettre de réoxygéner notre corps et d’activer notre circulation sanguine, alors vous le faîtes ce lien avec le soulagement de la douleur ? Lorsque nous faisons une activité physique, dès les premières minutes d’effort, le cerveau sécrète des hormones qui se diffusent dans l’organisme. On y trouve l’endorphine, la dopamine, l’adrénaline, la noradrénaline, la testostérone, et encore bien d’autres. Ici, celles qui nous intéressent réellement pour notre sujet d’aujourd’hui, c’est l’endorphine et la dopamine. J’explique : les endorphine sont des neurotransmetteurs semblables à la morphine (tout le monde sait ce que c’est, je ne précise pas !). Et bien le principe qui se joue est sensiblement le même ! Les endorphines vont avoir un effet anti-stress et anti-douleur sur le corps ce qui permet de durer dans l’effort et de te sentir bien dans ta tête.

Plus l’effort est long et plus la sécrétion d’endorphine augmente ( Logique !). Ses effets perdurent après l’effort. C’est ce qui explique que l’on se sent si détendu après une séance ! Ce sont en général, les activités d’endurance qui sont à privilégier pour favoriser la sécrétion d’endorphines, tels que la courses à pied, le vélo, la natation ou en salle tout ce qui peut être cardio, comme du cross-training, des sports de combat, etc… En plus des endorphines, le corps sécrète également une autre hormone qui est la dopamine. Celle-ci va jouer sur la sensation de fatigue, nous permettant de poursuivre l’effort sans être épuisé après quelques mouvements seulement. 

Je vous laisse donc tirer vos propres conclusions sur ce que peut vous apporter l’activité physique lorsque Dame Nature a décidé de vous faire des misères ! Déjà pour la tenue effectivement, rien de plus basique que de choisir un bas noir ! Nous avons rarement eu la grande idée de porter un jean ou une robe blanche lorsqu’on a nos règles, donc continuons sur de la logique ici ! Pour ce qui est de la poitrine lourde, douloureuse, je ne peux que vous conseiller de prendre le temps d’aller essayer des brassières adaptées à votre morphologie et à minima en maintien moyen jusqu’à maintien renforcé ! Bien évidemment, cela dépendra de votre taille de soutien-gorge, tester, sauter, sentez vous maintenue mais bien, le but est de quand même pouvoir respirer ! Bon nous avons vu la tenue…

Mais ce n’est pas la plus grosse barrière psychologique, n’est-ce pas ? “Et si j’ai une fuite”, aujourd’hui il existe plusieurs protections hygiéniques pour palier les règles allant de la serviette hygiénique en passant par les tampons, la cup, etc… Nous ne sommes cependant pas à l’abri des fuites (Oui, nous entrons dans du glamour pur ;)). Je ne saurai trop vous conseiller que de porter les protections avec lesquelles vous vous sentez le mieux et ne pas changer “parce-que ce serait mieux pour le sport” si vous n’êtes pas à l’aise avec ! Que dire à part de changer de serviettes, de tampons, juste avant votre séance … De mettre un protège-slip pour pallier les éventuelles fuites si vous portez un tampon ou une cup. Dans tous les cas, le but est de vous sentir à l’aise ! Bien évidemment, cet article n’est pas parole d’évangile ! Nous n’imposons rien, à personne ! Mais il était important que nous en parlions ici, car il est vrai que beaucoup de femmes ont aussi seulement une barrière psychologique. Les règles font partie de la condition féminine (Ouais on a pas pu trop choisir, merci le Créateur hein !) et ne sont pas sales. Aucune femme n\’a à se cacher ou à avoir honte ! Donc si vous le voulez, que vous vous en sentez le courage, enfilez vos basket et allez courir, nager, squatter, jumper, danser, faîtes tout ce que vous voulez ! Et vous verrez, on le croirait pas au début mais vous vous sentirez SUPER SUPER BIEN ! En tout cas pour moi, ça marche ! Alors ça vous dit de le tenter ? Sur notre prochain article, nous continuerons à parler du corps de la femme toujours en lien avec le sport, et cette fois-ci nous nous attaquerons à la grossesse Mesdames ! 

SPORT’HER VOUS DIT AU MOIS PROCHAIN … !

Sources : https://www.sportnovae.com/le-sport-et-ses-hormones-une-histoire-magiquehttps://conseilsport.decathlon.fr/conseils/comment-faire-du-sport-quand-ses-regles-tp_27514

Partagez cet article

aBONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

RESTEZ INFORMÉ DE NOS DERNIÈRES ACTUALITÉS

En découvrir plus

Association

TUC : des Bénévoles d’Exception

Le lundi 24 juin, la Région Occitanie a organisé une journée dédiée à la réflexion et à la valorisation de l’engagement bénévoles au sein des

triathlon
Triathlon

Fin de Saison pour le TUC Triathlon

Le Toulouse Université Club (TUC) Triathlon a marqué les esprits lors du Triathlon de Revel en Contre-La-Montre (CLM). La section a aligné une équipe féminine