Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Maxime Valet, j’ai 33 ans et je suis un escrimeur paralympique français. J’ai commencé l’escrime à l’âge de 8 ans au TUC en suivant un ami. Suite à un accident en 2009, je suis passé paralympique. Je suis en équipe de France depuis 2011. En parallèle, je suis médecin du sport au CREPS de Toulouse depuis 2018.
Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis votre accident ?
C’est en 2009, qu’une grave chute a changé le cours de ma vie. Dans mon quotidien, rien n’a véritablement changé. Suite à mon accident, le TUC m’a aidé à poursuivre ma passion, j’ai une relation particulière avec le club et notamment avec Brigitte ARAGOU. Elle a toujours été ma maître d’armes depuis mes débuts et encore aujourd’hui. J’étais l’un de ses premiers élèves et aujourd’hui elle m’accompagne aux Jeux Paralympiques. C’est une belle histoire.
Racontez-nous une journée type
Au quotidien mes journées sont relativement chargées. Je commence en tant que médecin au CREPS de Toulouse. Entre midi et deux, je réalise un entraînement de préparation physique. Durant l’après-midi, je retourne travailler au CREPS. À la fin de ma journée de travail, je vais au TUC Escrime pour réaliser un entraînement collectif.
Votre plus beau souvenir sportif
J’en ai deux. Mon premier beau souvenir dans l’escrime s’est passé avec ma bande de copains du TUC lorsque l’on était plus jeunes. On avait remporté une belle médaille de bronze aux championnats de France en équipe. Mon deuxième est ma médaille de bronze en individuel aux Jeux Paralympiques de Rio.
Quels sont vos objectifs ?
Dans un futur proche, mon objectif premier est de remporter la médaille d’or aux JO de Tokyo. A plus long terme, j’aimerais aussi décrocher la médaille d’or à domicile, lors des jeux de Paris en 2024.